Identification

Les Chroniques

Plateau Virtuel Club # 2. Décembre, par Marie du Crest

Ecrit par Marie du Crest , le Vendredi, 12 Janvier 2018. , dans Les Chroniques, La Une CED

 

L’émission de Radio Clapas me devient familière avec son générique, le retour des voix de David Léon et de Marie Reverdy. « Une émission de théâtre, fabrique du sens ». « Une pièce, un auteur, une œuvre ». Aujourd’hui, en ce début décembre, il s’agira d’entendre la pièce de Jean Cagnard Quand toute la ville est sur le trottoir d’en face, éditée par Sabine Chevallier (Editions espaces 34). Je retrouve les blocs qui organisent l’émission.

Au début, la voix de l’auteur, vive et chaleureuse. La pièce a été écrite dans le cadre d’une rencontre de Jean Cagnard avec des résidents, des éducateurs dans un centre près d’Alès, spécialisé dans des séjours ouverts à des toxicomanes. Pour lui, au fond, ce qui est en jeu pour les malades c’est un combat contre la mort. Il a écrit selon ses propres termes une succession de tableaux les uns à côté des autres. Sabine Chevallier, son éditrice, témoigne à son tour de sa fidélité à son œuvre, depuis de nombreuses années.

Le Journal de MCDem (4), par Murielle Compère-Demarcy

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Vendredi, 12 Janvier 2018. , dans Les Chroniques, Chroniques régulières, La Une CED

 

Lundi 20 novembre

 

Lu ce matin dans un quotidien de la Presse Régionale cette citation du poète Pierre Reverdy : « Le suicide suppose une notion de la liberté qu’une société bien portante ne peut se permettre de comprendre ni d’excuser ». Une telle lucidité, clairvoyance, ne peut provenir que du regard d’un poète. Problématique, la Liberté le restera. Le problème demeure toujours la société bien portante.

Deuxième conférence de Jacques Darras ce soir, à la Comédie de Picardie d’Amiens : « Tout picard que j’étais » (2).

Écrit hier un compte-rendu de la première conférence donnée par le poète, il y a presque un an, le 15 décembre 2016 :

Les Tyrannosaures de la République, Jean-Joël Brégeon, Gérard Guicheteau, par Gilles Banderier

Ecrit par Gilles Banderier , le Lundi, 08 Janvier 2018. , dans Les Chroniques, La Une CED

Les Tyrannosaures de la République, Jean-Joël Brégeon, Gérard Guicheteau, Éditions du Rocher, novembre 2017, 196 pages, 18 €

 

Les historiens assurent à qui veut bien les écouter qu’ils étudient le passé de manière objective et dépassionnée. Comment les croire, quand on sait la quantité de facteurs, purement subjectifs, qui interviennent ne serait-ce que dans le choix du sujet traité ? Un événement aussi lointain que la chute de l’Empire romain a été abordé jusqu’à nos jours, suivant des grilles d’interprétation diamétralement opposées. On ne sait même pas si ce fut une bonne ou une mauvaise chose. Aucun accord n’a jamais pu s’établir, relativement aux causes réelles (économiques, sociales, démographiques, militaires ou écologiques) de cet événement capital. Le plus simple, à bien des égards, serait de dire qu’il est inexplicable rationnellement, mais on ne compose pas des thèses de doctorat ou des ouvrages grand public sur un présupposé pareil. Le désaccord est encore plus marqué lorsque les partis-pris politiques s’en mêlent, ce qui ne manque jamais de se produire. Quoi qu’il prétende, un historien n’étudiera pas de la même manière la Révolution française, selon qu’il adhère à une opinion progressiste ou à une vision conservatrice du monde.

Le Fond du port, Joseph Mitchell, par Didier Smal

Ecrit par Didier Smal , le Jeudi, 21 Décembre 2017. , dans Les Chroniques, La Une CED, Editions du Sous-Sol

Le Fond du port, Joseph Mitchell, Editions du Sous-Sol, octobre 2017, trad. américain Lazare Bitoun, 256 pages, 22 €

 

Joseph Mitchell (1908-1996) est un auteur américain, plus précisément un journaliste pour le New Yorker de 1938 à son décès, après avoir écrit pour diverses publications new-yorkaises à partir de 1929. Joseph Mitchell est une légende, et des « blurbs » en quatrième de couverture annoncent la dévotion de Martin Amis (« Voilà ce qu’aurait pu écrire Borges s’il avait été originaire de New York ») et Janet Malcolm, collaboratrice aussi du New Yorker (« Les autres livres de Joseph Mitchell – Le Merveilleux Saloon de McSorley, Old Mr. Flood, Le Secret de Joe Gould – sont superbes, mais ils sont au Fond du port ce que Tom Sawyer et Un Yankee du Connecticut à la cour du roi Arthur sont à Huckleberry Finn »). C’est peu dire qu’on sourit d’aise à l’avance en ouvrant Le Fond du port, recueil d’articles publié en 1959.

Carnets d’un Fou LIV, LV, LVI, par Michel Host

Ecrit par Michel Host , le Mercredi, 20 Décembre 2017. , dans Les Chroniques, Chroniques régulières, La Une CED

 

Juillet, Août, Septembre 2017

 

Journalistes :

[…] Saupoudre-moi d’esprit ces raisonnements, relève-les par un petit filet de vinaigre, et Dauriat est frit dans la poêle aux articles.

[…] leur machiavélisme va pour ainsi dire au jour le jour, et consiste à toujours être là, prêts à tout, prêts à profiter du mal comme du bien, à épier les moments où la passion leur livre un homme.

Balzac, Les Illusions perdues

 

Ces Carnets d’un Fou, écourtés et mis queue par-dessus tête, vont disparaître.