On aime bien Brian De Palma, le réalisateur, l’auteur de quelques pépites du septième art comme Phantom of the paradise, Les Incorruptibles, L’Impasse ou Pulsions. Un cinéaste qui a un style identifiable, aussi bien par ses mouvements de caméra que par ses thématiques. Voilà qu’il se reconvertit comme écrivain (avec la collaboration de Susan Lehman).
Il était peut-être plus facile pour lui d’écrire un livre plutôt que de trouver des financements pour un film dans l’industrie hollywoodienne actuelle. On imagine que l’activité de romancier est moins fatigante que celle de réalisateur en charge d’une équipe d’une centaine de personnes. Surtout quand on a atteint un âge plus qu’auguste.
On était curieux de découvrir le travail de romancier de Brian De Palma. D’autres réalisateurs avant lui se sont essayés à l’écriture avec plus ou moins de succès, comme Michael Cimino ou, plus récemment, David Cronenberg avec Consumés. Pour ce dernier, même si le livre n’était pas à la hauteur de ses meilleurs films, on y reconnaissait bien sa patte, ses obsessions, développées dans une histoire originale.