« Toucher au réel comme on touche terre. Pauvre navigateur que je suis. Les mers sont des ciels renversés, les vagues leurs nuages »
Jules de Montalenvers de Phrysac, Livre de mes Mémoires
µ 1. À propos de Dieu. L’archevêque de Paris, Michel Aupetit, issu d’une famille non pratiquante et de la médecine, déclare (Le M. 12/I) : « … la médecine m’a appris à aimer les gens indépendamment de ce qu’ils sont. Quand vous êtes médecin, vous soignez des gentils et des pas gentils ». « … dans la prière, on apprend à parler à Dieu. On entretient une relation. Alors que dans une relation de catéchisme, on apprend à parler “de” Dieu, c’est intellectuel ».
Commentaire : Avec mon plus grand respect pour cet archevêque et sa vérité, je demeure stupéfait que l’on puisse s’entretenir, parler… avec un Être qui ne vous répond jamais, qui n’a jamais répondu à personne, qui ne répondra jamais à personne ou qui ne vous renverra que vos propres réponses ; avec une fiction, en somme, sur laquelle se sont échafaudées mille fables et historiettes à dormir debout peu à peu pétrifiées en religions, en dogmes et en rites. Cela doit tenir du rêve éveillé et de la fantasmagorie. C’est ainsi que le Facteur Cheval édifia son palais idéal, à Hauterives, dans la Drôme.