Eloge des voix douces, du chuchotement.
Eloge des chemins du bord des fleuves.
Eloge des pas dans la neige.
Eloge du silence en forêt quand les sentiers bifurquent ou se confondent.
Eloge de la rouille, de la mousse, des palissades lépreuses, des façades ravagées où cent tableaux intriguent.
Eloge d’une route pavée où l’herbe regimbe.
Eloge d’un cimetière à l’abandon près d’une église dont on a égaré les clefs.
Eloge d’un parc dont il faut escalader les grilles.
Eloge des ruines tenaces, des quartiers poussiéreux, des squares blafards.