Le dernier volume de poésies de Pirotte est un livre copieux, rassemblant près de cent quatre-vingts poèmes, versifiés, souvent rimés, classiques par certains côtés, très libres d’inspiration. Huitains, dizains, douzains, dans une belle alternance, souvent en hommage ou en écho de poètes aimés (Perros, Follain, Supervielle, Venaille, Lubin…).
Écrits pour la plupart en 2011, à la période des déménagements (La Panne, Beurnevésin), ces poèmes s’immiscent dans les terroirs chers au poète : l’enfance, le village, la mère, les rues de bleds paumés, coupés du monde, les rites du soir, les livres chéris.
Certains, ouvertement, se rattachent à l’école de Follain et aux descriptions insolites de la quotidienneté :