Le recueil de nouvelles de Joëlle Pétillot, Tout autre chose que la nuit, paru cette année aux éditions Fables Fertiles, dirigées par Guylian Dai, porte un titre énigmatique, qui peut, de prime abord, déconcerter. Pourtant, nous appréhenderons au fil de notre lecture ce qui sépare chacun des protagonistes mais aussi ce qui les rassemble.
C’est ainsi que nous, lecteurs, sommes invités à entrer dans sa sphère de prédilection : l’attachement aux humbles. C’est pour cette raison que cette écrivaine s’ingénie à visiter les trajets de vie de gens ordinaires pour, à chaque fois, débusquer les instants qui contiennent de l’extraordinaire, de l’imprévu, du surprenant, du fortuit, du singulier et de l’universel. Elle capte avec ferveur et un regard particulier des existences, entre passé et avenir, entre jeunesse, maturité et vieillesse, entre mémoire et oubli, entre vie et mort, entre bienveillance et indifférence, entre foule et solitude, entre soi et les autres, entre tempête dans un crâne et accalmie, entre l’ordinaire et l’insolite, entre le plein et le vide, entre l’amour et l’amitié, entre tourment et sérénité.