Il y a peu d’années, l’auteur, qui habitait alors Shanghai avec sa femme Clémence, annonçait à son ami Ivan – le fameux poète Ivar Ch’Vavar – son probable départ pour Singapour (où le présent livre fut écrit et se tient) en un sonnet drôle et parfait – figurant dans le recueil « Sans adresse » (Lurlure, 2018) :
« Ivan, ne prends pas tout de suite un billet pour
Shanghai : il se pourrait que nous quittions la Chine
au début de l’été. Une grosse semaine –
quinze jours : nous saurons dans un délai très court.
Je dis, je tais, j’avance en faisant un détour,
révélant quand… mais la destination ? Devine !