Un chercheur, Cyril Szopa, une poète et un peintre forment le trio de ce livre étonnant : quête de l’espace, de l’humain, de l’intersidéral, dans un « rêve » de mots qui puisse rendre compte en poésie de ce que tout un chacun poursuit, ce « lointain », si proche, si rêvé, si inaccessible, et pourtant, les recherches sur les distances spatiales, sur Mars, n’ont jamais été aussi loin.
On le sait, de longtemps, que le poète conquiert un certain espace, singulier, tissé de mystère et de personnalité.
On n’imaginait pas qu’on puisse rêver de Mars, et que le ciel, si souvent omis, nourrisse autant d’images et de songes :
lever les yeux vers le ciel
en ramener tout le bleu
sans rien toucher
que sa propre main
(p.76)