Quatrième livre de la romancière française, La Robe blanche déroule plusieurs facettes d’une fiction, qui joue entre chronique familiale, accompagnement délirant d’une aventure aussi délirante, et enfin domaine d’écriture rendue nécessaire, impérieuse.
En 2008, une artiste de Milan, Pippa Bacca, décide d’entamer un voyage, vêtue d’une seule robe blanche, pour réparer des injustices, et ce, par un long périple qui la mène à traverser toute l’Europe. L’épilogue est tragique. On retrouvera dans un fossé la belle robe assassinée.
Ecrire sur cette histoire à la fois dramatique, surréaliste et volontaire, c’est le projet de la narratrice, qui se livre à sa mère, lui explique les tenants et aboutissants de cette intrigue à laquelle la mère ne croit guère.
En contrepoint de ce projet d’écriture et du récit étonnant de l’artiste italienne au destin brisé, il y a la propre tragédie de la mère, et la volonté chez la fille d’en rendre compte, comme si elle aussi devait réparer quoi que ce soit.