Le plus petit des félins est un chef-d’œuvre (Léonard de Vinci)
Une anthologie de patte-pelu
Le chat, animal relativement indépendant, a été chargé de connotations diverses, le plus souvent négatives, voire maléfiques, spécifiquement en Occident chrétien, ce qui lui a valu de subir bien des persécutions. Par contre, en ancienne Égypte, le petit félin fut adoré et les grands prêtres consacraient un culte important à Bastet, la déesse bienveillante du foyer et du chat domestique (bien qu’elle prenne parfois l’aspect guerrier et dangereux d’une lionne). Également, au Japon, le mistigri est divinisé, et l’on trouve une série de maneki neko, de chats porte-bonheur aux pattes articulées, devant et à l’intérieur des magasins. Dans la tradition musulmane, le chat est doué de chance, doté de sept vies et possède des qualités magiques. En Afrique, notre patte-pelu est porteur d’un don de clairvoyance. L’animal, fascinant, énigmatique, a été thématisé depuis des siècles, un sujet d’études en littérature et aux beaux-arts, de la Renaissance jusqu’au 19ème siècle.