« Il faudra encore cent ans pour qu’Herman Melville soit lu, soit vu avec ses multiples visages, son côté noir et son côté lumineux… Trois cents ans de parenthèse. Trois siècles de tortue » (Encore cent ans pour Melville).
« Il faisait un temps merveilleux le jour où vint pour la première fois mon tour de poste à la haute vigie (Moby Dick).
« Par une illusion d’optique, flottent haut dans une brume d’azur, des terres ensoleillées comme des cygnes ou des paons aux brillantes couleurs. Le ciel et la terre se confondent, les nuages ensoleillés traînent sur la plaine » (Mardi).
Encore cent ans pour Melville est une biographie légère comme une chaloupe qui glisse sur la houle vers le Cachalot Blanc, un exercice d’équilibre littéraire pour éviter qu’Herman ne nous échappe, pour éclairer en quelques chapitres de haute tenue la vie du marin écrivain, de l’écrivain silencieux, qui n’a point cherché à écrire des livres plaisants et faciles. Melville est un aventurier, en mer et devant sa feuille, ses feuilles blanches qu’il anime, qu’il fait vivre de romans et de poèmes.