Le spécialiste de Henry James consacre ici un petit livre à Proust et à sa manière de lier peinture et littérature.
Il paraît dans une collection précieuse et élégante, et la couverture occupée aux 2/3 par la reproduction de Vue de Delft, célébrissime tableau du grand Hollandais Vermeer, est une splendeur. De plus, chaque lettre qui compose les prénom et nom de l’auteur se voit gratifiée d’une couleur différente.
En tant que tel, le petit livre est composé de trois parties : un essai de Jean Pavans, La mort en sa peinture, la note de Proust axée sur Ruskin et Rembrandt et le fragment de La Prisonnière (ouvrage posthume, publié en 1923) relatant La mort de Bergotte.
L’essai de trente-trois pages mesure combien art – peinture, musique – et littérature ont une place de choix dans La Recherche. Bien avant Focillon, Proust s’est penché, avec Ruskin, qu’il a traduit et présenté, sur les liens complexes entre l’œuvre d’art et la propre lecture de soi.