« Ce que le langage oral ne peut dire,
tel est le sujet de la littérature », Pascal Quignard
Qu’y a-t-il dans un silence ? De quelle qualité sont nos silences ? De quel mystère s’approche-t-on quand on parle de silence ? Que l’on y ait réfléchi ou pas, parler du silence, c’est sans aucun doute vouloir approcher du mystère, ou de tous les mystères qui composent nos vies.
Ecrire pour fixer des silences est la preuve d’une grande sensibilité et d’une capacité à regarder plus loin, aller au-delà de nos sens, dans cette part intime où l’on se cache pour le meilleur et pour le pire. En sommes-nous tous capables ? Pas sûr. C’est un miroir que nous tend Christophe Fourvel avec beaucoup de grâce et de sincérité.
Tant de silences de Christophe Fourvel, aux Editions L’Atelier contemporain, illustré par J-P Schneider dont les dessins appellent la plus fine épure, est un feuilletage de silences à la fois personnels et universels.