« Un homme, au moins, est libre (…)
Mais une femme est empêchée continuellement (…)
Sa volonté, comme le voile de son chapeau
retenu par un cordon, palpite à tous les vents ;
il y a toujours quelque désir qui entraîne,
quelque convenance qui retient ».
Flaubert, Madame Bovary
Elizabeth von Arnim connaît le succès dès son premier livre, Elizabeth et son jardin allemand (1898), prolongé un an après par L’été solitaire. La narratrice, qui se confond avec l’auteur, raconte quelques-unes de ses années passées en Poméranie à tenter d’apprivoiser le sol de son domaine mais aussi son propriétaire de mari. Celui-ci est surnommé l’Homme de Colère et leurs trois filles sont le Bébé d’avril, le Bébé de mai, le Bébé de juin.