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Les Dossiers

Photos-impressions, Daniel Grojnowski, éd. Obsidiane

Ecrit par Didier Ayres , le Lundi, 26 Janvier 2015. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED

 

Photos-impressions, Daniel Grojnowski, éd. Obsidiane, col. Le legs prosodique, novembre 2014, 694 pages, 14 €

 

La réalité, le rêve, le poème

Puis-je donner sincèrement mon sentiment de hantise du livre de Daniel Grojnowski, sentiment que j’associe à la description de 102 rêves à quoi se livre le poète dans ce livre – description faite sous forme de dizains en vers libres et sans ponctuation, pour mieux rendre le caractère fluide des rêves en question – sincèrement donc, car c’est une impression personnelle et un peu intime. Je dis hantise car avec la lecture de cet ouvrage, j’ai repassé les images et certaines situations qui ont hanté mon travail d’analyse, il y a vingt ans. J’ai repris là mes rêves, mes labyrinthes, mes voitures et mes objets égarés, mes diplômes qu’il fallait repasser, des visions. Et si le projet du livre tenait simplement à cet effet, il serait déjà réussi.

Elizabeth Von Arnim ou une échappée hors des convenances

Ecrit par Marie-Pierre Fiorentino , le Samedi, 24 Janvier 2015. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED

 

« Un homme, au moins, est libre (…)

Mais une femme est empêchée continuellement (…)

Sa volonté, comme le voile de son chapeau

retenu par un cordon, palpite à tous les vents ;

il y a toujours quelque désir qui entraîne,

quelque convenance qui retient ».

Flaubert, Madame Bovary

 

Elizabeth von Arnim connaît le succès dès son premier livre, Elizabeth et son jardin allemand (1898), prolongé un an après par L’été solitaire. La narratrice, qui se confond avec l’auteur, raconte quelques-unes de ses années passées en Poméranie à tenter d’apprivoiser le sol de son domaine mais aussi son propriétaire de mari. Celui-ci est surnommé l’Homme de Colère et leurs trois filles sont le Bébé d’avril, le Bébé de mai, le Bébé de juin.

Journées de Lyon des auteurs de théâtre 2014 - Rencontre avec David Léon

Ecrit par Marie du Crest , le Lundi, 15 Décembre 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

Les journées de Lyon des auteurs de théâtre constituent désormais un moment phare de la vie et de l’édition du théâtre contemporain. En effet, elles organisent le plus important concours d’écriture dramatique d’expression francophone. Cette année, le jury a retenu six textes dont celui de David Léon, Un jour nous serons humains, publié aux éditions Espaces 34. Le 28 novembre, la médiathèque de Vaise à Lyon accueille David Léon pour une mise en espace de son texte Un jour nous serons humains. A cette occasion, je m’entretiens avec lui de son parcours et de son travail d’auteur dramatique.

 

Marie du Crest : Tout d’abord, quel sens donnez-vous à votre participation aux journées de Lyon ?

 

David Léon : C’est la première fois que je participe aux Journées de Lyon. Par le passé, je leur ai envoyé plusieurs de mes textes. L’année dernière, Sauver la peau a été repéré. C’est en tout cas une manifestation importante de la vie théâtrale d’aujourd’hui qui met en lumière mon texte. Cet éclairage permet à la fois une reconnaissance auprès des professionnels mais aussi d’un public élargi. Et cette reconnaissance est relayée au niveau national.

Marcel Duchamp ou le Grand fictif : essai de mythanalyse du « Grand verre », Jean Clair

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Mercredi, 10 Décembre 2014. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED

 

 

Marcel Duchamp ou le Grand fictif : essai de mythanalyse du « Grand verre », Jean Clair, Éd. Apostasis, 160 pages, 20 €

(le commander : apostasis.com)*

 

Le Grand Verre, qui a pour nom originel : La Mariée mise à nu par ses célibataires, même, est une œuvre éminemment complexe, cryptique, onirique, de Duchamp, composée de deux panneaux de verre assemblés, œuvre qui a occupé l’artiste plus de dix ans, dès 1912, et qu’il a laissée inachevée en 1923.

Bilingue - Do not go gentle into that good night (1951), Dylan Thomas (1914-1953)

Ecrit par Line Audin , le Samedi, 06 Décembre 2014. , dans Les Dossiers, La Une CED, Documents

 

Do not go gentle into that good night,

Old age should burn and rave at close of day ;

Rage, rage against the dying of the light.

 

Though wise men at their end know dark is right,

Because their words had forked no lightning they

Do not go gentle into that good night.

 

Good men, the last wave by, crying how bright

Their frail deeds might have danced in a green bay,

Rage, rage against the dying of the light.