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Les Dossiers

« Topographie et Histoire Générale d’Alger » - Rencontre avec la nouvelle traductrice

Ecrit par Nadia Agsous , le Mardi, 15 Septembre 2015. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

Topographie et Histoire Générale d’Alger, Les Editions du Menhir, mars 2015, traduction et présentation de Fred Romano, 19,90 €

 

L’actrice, écrivaine et journaliste Fred Romano, vient de traduire et de publier une version inédite de l’ouvrage intitulé Topographie et Histoire Générale d’Alger qu’elle attribue à Miguel de Cervantès et non à Diego de Haedo comme cela a été précisé dans la version de 1870 (1).

 

Rencontre avec la traductrice de cette nouvelle version :

 

Vous venez de publier une nouvelle version de « Topographie et Histoire Générale d’Alger ». Qu’est-ce qui distingue votre livre de la version de 1870 ?

Balenciaga, magicien de la dentelle, master of Lace

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Mardi, 07 Juillet 2015. , dans Les Dossiers, La Une CED, Documents

 

Dir. Catherine Join-Diéterle, Amalia Descalzo et Sophie Henwood-Nivet, Balenciaga, magicien de la dentelle, master of Lace, préface d’Hubert de Givenchy, bilingue (français/anglais), coédition Cité internationale de la Dentelle et de la Mode, Calais/Somogy éditions d’Art, avril 2015, 128 pages, 150 illustrations, 25,00 €

 

« L’ère moderne est parlante, professait Paul Valéry*. Nos villes sont couvertes de gigantesques écritures, la nuit même est peuplée de lettres de feu. Dès le matin, des feuilles imprimées innombrables sont aux mains de tous. Il suffit de tourner un bouton dans sa chambre pour entendre la voix du monde. Que peut-il résulter de cette grande débauche ? »

Oui, qu’en peut-il résulter ?

Faisons silence.

Pour laisser place à la musique, au miracle de la musique ?

Un peu de beauté (4ème et dernière partie)

Ecrit par Yasmina Mahdi , le Vendredi, 26 Juin 2015. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED, Côté Arts

 

Réalisme symbolique (19ème siècle)

Portrait de la sœur de l’artiste (1887, 96x74,5 cm) (1) de Fernand Khnopff (1858-1921)

Quand l’artiste Fernand Khnopff peint sa sœur Marguerite, son double, une jeune fille énigmatique apparaît, en pied, dans une robe immaculée. 400 ans plus tard, telle La Dame à la Licorne de Raphaël, elle ne nous livre qu’une part d’elle, une bouche fermée, un regard fuyant et un visage tourné sur le côté. Elle tient son bras ganté, ne dénude aucune partie de sa chair. La couture du milieu de la robe suture le buste, la poitrine haute. Tous les blancs – de l’ivoirin des longs gants au laiteux de l’étoffe – sont traités de manière liliale. La sœur inspiratrice du Beau s’élève comme une colonne lactescente, dans un environnement clair où, à la hauteur du cœur, un objet rond, en or, est accroché au mur.

Un peu de beauté (3ème partie)

Ecrit par Yasmina Mahdi , le Samedi, 20 Juin 2015. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED

 

La modestie du beau (18ème siècle)

Enfant, c’est au musée du Louvre que j’ai découvert la simplicité des tableaux de Jean-Baptiste Siméon Chardin, dont certains étant placés à une hauteur telle qu’il m’était difficile d’en cerner les détails, à cause des reflets. Ce que mon œil de fillette apercevait : le velouté, une lumière un peu opaque d’intérieurs modestes d’un quotidien très ancien. La délicatesse irradie les antichambres, les cuisines, les coins de table, les étagères de pièces éclairées à la bougie. Autant de fragments découpés dans le monde lointain du 18ème siècle, bouleversé (dont le peintre ne sera pas le témoin, étant né en 1699 et mort en 1779, avant les épisodes sanglants de la Révolution). Un blanc un peu gras, poudreux, s’étend à l’ensemble de la composition, de la mise de la garde-malade aux plis de la nappe, jusqu’aux ustensiles de cuisine irradiant de lumière ou plutôt engloutissant celle-ci. Cette toile de 46x37 cm, Aliments de la convalescence (1) atteste de l’importance du sujet : celui de la maladie puis de la période de rétablissement, des faits et gestes du siècle des Lumières.

Quel avenir pour l’édition numérique à l’heure des médias sociaux ? Entretien avec Stéphanie Vecchione

Ecrit par Marc Michiels (Le Mot et la Chose) , le Vendredi, 19 Juin 2015. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

Stéphanie Vecchione intervient auprès des auteurs pour les aider à cibler et engager leurs lecteurs sur le web. Elle conseille et forme également les acteurs du monde du livre dans la construction de leur communication digitale et de leur communauté. Responsable de la communication des dynamiques éditions La Bourdonnaye, elle vient de relever un nouveau défi : lancer, avec Benoît de La Bourdonnaye, Déclic Digital, une société de formation et conseil en numérique. Le Mot & la Chose a donné la parole à Stéphanie Vecchione pour faire le point sur les challenges du livre et explorer les possibles de l’immense continent digital adaptés à l’avenir de la lecture.

 

Le Mot & la Chose : Le marché du livre physique en France ne cesse de se contracter ces dernières années (-1,3% en 2014 pour 3,9 milliards d’euros). Selon le cabinet d’études Xerfi, les acteurs du marché ne peuvent plus faire l’impasse sur un développement de leurs offres d’ouvrages électroniques. Pensez-vous que l’édition numérique conjointe à une communication du type social médias seront suffisantes pour rendre ce marché pérenne ?