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Les Dossiers

Ode à Clovis Trouille

Ecrit par Yasmina Mahdi , le Mercredi, 06 Novembre 2013. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED

 

« J’ai choisi des sujets qui m’impressionnaient, la guillotine, des masques tragiques d’assassins ayant un caractère mystérieux avec ectoplasmes, une femme aux mains érotiques et branlantes comme des dents, venant de poignarder l’hostie sur la planche devant le trou de la guillotine », Clovis Trouille, Quiberon, 13 août 59.

 

I.

Un carnaval érotique

 

L’œuvre de Clovis Trouille (1889-1975) est largement présente dans le grand et beau livre consacré à son sujet, paru chez Actes Sud en 2003 (réédité), préfacé par Jean-Hubert Martin, avec un texte de Bernard Marcadé, et le tout dirigé par Clovis Prévost qui réunit des correspondances, des textes d’écrivains et de penseurs de renom comme Pierre Reverdy, René Crevel ou Ghérasim Luca.

Entretien avec Eric Dicharry - Le rire des Basques

Ecrit par Frédéric Aribit , le Jeudi, 10 Octobre 2013. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

Le rire des Basques, Eric Dicharry, L’Harmattan, 2013, 587 pages, 42 €

 

Le rire est-il le propre du Basque ?… Anthropologue spécialisé en ethnolinguistique, Éric Dicharry a consacré une volumineuse étude au « rire des basques ». Il s’agit d’une sorte de radiographie originale de la société basque à travers une pratique poétique rare et extrêmement populaire de Bayonne à Bilbao, le « bertsularisme ».

 

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste exactement le phénomène poétique du « bertsularisme » au Pays basque, sur lequel se penche votre essai ? Qu’est-ce qui vous a poussé à vous y intéresser ?

 

Le bertsularisme signifie littéralement l’art de faire des vers. Dans l’essai il est question de l’art de l’improvisation versifiée dans l’instant. Cet art consiste à créer des bertsus, c’est-à-dire des vers sur des airs préexistants. Il s’agit de joutes poétiques entre faiseurs de vers. Des sortes de battle à la mode basque si vous préférez.

Editions Louise Bottu - un entretien

Ecrit par Philippe Chauché , le Mercredi, 09 Octobre 2013. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

entretien avec Jean-Michel Martinez, gérant des éditions Louise Bottu

 

« La plupart de nos occupations sont comiques. Il faut jouer notre rôle comme il faut, mais comme le rôle d’un personnage emprunté ». Michel de Montaigne

 

Les quatre petits livres sont sur la table accompagnés de deux verres de Tariquet, on peut commencer, commencer à parler de Louise Bottu, nouvelle maison d’édition qui vient de naître. Douceur des Landes, entre Dax et Orthez, à deux pas de Préchacq où Montaigne de fort mauvaise humeur prit ses bains, plumes de canards gras et livres de Clément Rosset et Samuel Beckett, soleil couchant pour se lancer dans l’échange littéraire.

D’un divertissement l’autre, accompagné par les phrases de Jean-Louis Bailly, Lucien Suel, Antoine Brea et Albin, petits livres tout aussi légers, vifs et piquants que le sont les yeux de Jean-Michel Martinez le gérant amusé de Louise Bottu.

Mythic 27

Ecrit par Yann Suty , le Jeudi, 03 Octobre 2013. , dans Les Dossiers, La Une CED, Documents

 

27 ÉCRIVAINS ÉCRIVENT 27 LIGNES SUR 27 ARTISTES DISPARUS À 27 ANS, MIS EN IMAGE PAR DES GRANDS ARTISTES D’AUJOURD’HUI


Mythiq 27, Gotham Lab, 196 pages couleurs, 32 €


27 ans serait-il un âge maudit ? La disparition de nombreuses personnalités à cet âge (Amy Winehouse, Janis Joplin, Kurt Cobain, Jim Morrison, Brian Jones, Jean-Michel Basquiat, Jimi Hendrix) a donné naissance au Club 27.

Le nom proviendrait d’un malentendu lors d’un échange entre la mère de Kurt Cobain et l’agence Associated Press, peu après la mort de son fils, lorsqu’elle aurait déclaré : «Maintenant, il est parti et a rejoint ce club stupide. Je lui avais dit de ne pas le rejoindre». Même si elle pense aux artistes fauchés en plein vol, le journaliste entend le chiffre 27. Le Club 27 est né et devient un phénomène planétaire, un mythe.

Six questions à Gérard Pfister, éditeur

Ecrit par Didier Ayres , le Mercredi, 02 Octobre 2013. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

 

Entretien réalisé par Didier Ayres le 5 septembre 2013

 

C’est dans un café parisien que j’ai rencontré Gérard Pfister, pour lui poser quelques questions sur la maison d’éditions Arfuyen qu’il a créée en 1975 et qu’il dirige avec son épouse, entre le Lac Noir, Paris et Strasbourg.

 

Concernant les tout débuts des éditions Arfuyen, pouvez-vous décrire en quelques mots ce que vous aviez à l’esprit lorsque vous avez créé la revue qui portait ce nom ?