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Les Dossiers

Lumières

Ecrit par Didier Ayres , le Mercredi, 12 Décembre 2012. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED

 

A propos de Camera Work dans la collection Photo-Poche 1983

 

Après la lecture des chroniques sur la photographie d’Hervé Guibert qu’il a fait paraître de 1977 à 1985 dans le journal Le Monde, j’ai appris beaucoup. Non seulement sur l’art de chroniquer, grâce à sa manière fine et libre, tout en faisant infuser le sentiment de partage de ce qu’il aime, mais aussi sur la photographie. Dans ce sens, je me suis procuré quelques livres de photographie, de celles que pouvait avoir vues et traitées Guibert dans ses chroniques, et moi aussi m’exercer à ce travail difficile sur l’image.

Ainsi, comment décrire la lumière sirupeuse et plastique de cette nature morte de 1908 du baron de Meyer ? Il faudrait un vocabulaire de glace, de givre ou de cristal pour redire la composition de ces quelques fleurs, pivoines ou nénuphars, qui gisent dans un petit peu d’eau au milieu d’une coupelle plate, laquelle se reflète sur un morceau de table en verre, qui répète la scène voluptueuse et ces deux fleurs qui se perdent dans un reflet aléatoire. Car c’est bien ainsi que la possibilité nous est donnée de dire quelque chose sur la photographie.

Entretien avec Eric Arlix

Ecrit par Marie du Crest , le Vendredi, 07 Décembre 2012. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

 

LE 14 novembre dernier, au théâtre des Ateliers, à Lyon dans un petit bureau avec vue sur la Saône, je rencontre Eric Arlix, auteur de Programme. Il vient assister à la deuxième version de l’installation sonore, visuelle, présentée déjà dans ce même lieu en 2011, née de son texte.

Eric Arlix est auteur, et éditeur. Il travaille « à quatre mains » avec Jean-Charles Massera : Programme est suivi d’ailleurs du Guide du démocrate, coécrit par les deux auteurs.

 

Marie Du Crest : Eric Arlix, Quelle est la genèse de « Programme » ?

Entretien avec Khaled Al Khamissi à propos de son livre L'Arche de Noé

Ecrit par Nadia Agsous , le Samedi, 01 Décembre 2012. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

L’Arche de Noé, Khaled Al Khamissi, traduit de l’arabe (Egypte) par Soheir Fahmi, Sarah Siligaris, Editions Actes Sud, Collection Mondes arabes, octobre 2012, 400 pages, 22 €

Titre original Safinat Nouh, Dar El Shourouq, Le Caire

 

Entretien avec Khaled Al Khamissi, par Nadia Agsous

 

« Une Egypte plus humaine, plus juste et pourquoi pas gouvernée par une femme… »

Après Taxi, l’auteur égyptien, Khaled Al Khamissi, publie aux éditions Actes Sud L’Arche de Noé, roman qui raconte l’histoire d’un Rêve collectif qui s’écroule. Ce récit qui prend l’allure d’un conte met à nu les déceptions et la désillusion de tout un peuple qui cherche à embarquer sur l’Arche de Noé, ce lieu de sauvetage qui les mènera vers un ailleurs qu’ils/elles s’imaginent plus cléments.

Entretien avec Smaïn Laacher à propos de "Idées reçues sur l'immigration"

Ecrit par Nadia Agsous , le Jeudi, 22 Novembre 2012. , dans Les Dossiers, La Une CED, Entretiens

 

Ce qu’immigrer veut dire. Idées reçues sur l’immigration, Smaïn Laacher, Collection Idées reçues, Editions Le Cavalier Bleu, septembre 2012, 187 pages, 18,50 €

 

A l’occasion de la publication de son dernier ouvrage, Ce qu’immigrer veut dire. Idées reçues sur l’immigration, Smaïn Laacher, sociologue et chercheur au Centre d’études des mouvements sociaux (CNRS-EHESS), s’attache à déconstruire quelques idées reçues relatives à l’immigration, à travers l’entretien qui suit.

 

Entretien mené par Nadia Agsous

 

L’ouvrage met en lumière un certain nombre d’idées reçues sur l’immigration en France. Sur quelles bases s’est opéré votre choix ?

Belles saisons obscures, Gérard Bocholier

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 17 Novembre 2012. , dans Les Dossiers, Etudes, La Une CED

Belles saisons obscures, Gérard Bocholier, Ed. Arfyuen, 2012, 10 €

 

La poésie contemporaine (que je ne détache pas du corpus de la poésie en général) cherche. Les poètes sont aux prises avec les possibilités infinies du langage en même temps que défaits par avance par le sujet qui les occupe, et sont donc aujourd’hui en ce sens plus des chercheurs que des créateurs. Je dis cela d’une façon un peu nonchalante, je l’avoue, mais je crois que la part du chercheur est très belle. Dans ce sens, il faut faire confiance au chemin que l’on fait en compagnie de la poésie d’aujourd’hui.

Or voici que quelques jours avant la Toussaint, je traverse le dernier recueil de Gérard Bocholier – que je connais un peu grâce à une entrevue au café Costes du Centre Georges Pompidou –, lequel est animateur d’une revue très sérieuse de littérature contemporaine, revue souvent bien illustrée. Et j’ai bu d’un seul trait, pourrait-on dire, comme on boit un alcool fort, une eau de vie violente, ce livre Belles saisons obscures que publie le très intéressant éditeur Arfuyen. On me pardonnera ainsi les imprécisions, la nervosité de mes paroles qui ne sont que le développement rapide de quelques mots pour cette chronique, qui essaye d’illustrer ce livre dont la couverture représente un ciel d’orage qui convient bien à l’atmosphère de l’ouvrage.