Certaines villes attirent les écrivains, au rang desquelles Trieste (« À Trieste, beaucoup de gens écrivent »). Jules César y publia la Guerre des Gaules. Stendhal en fut l’éphémère consul. Italo Svevo y eut pour professeur d’anglais, puis ami, James Joyce (Ulysse est né à Trieste)…
Exilé hongrois, naturalisé italien, Giorgio Pressburger y est mort, il y a moins de deux ans.
Allons-y sans tarder.
La visite commence via Brunner et se fera en sept nouvelles. Nous irons ainsi via Milano ; sur les hauteurs de Trieste (Opicina) ; au Café Tommaseo, le plus ancien de la ville ; via Rismondo ; et arpenterons aussi d’autres vies… Avec, peut-être, au bout du compte (du conte), l’envie de nous y rendre physiquement : « Ceux qui liront ce livre » ne sont-ils pas invités par l’auteur à venir « voir de près certains des lieux mentionnés ».