Plus de 30 ans après sa publication, Actes Sud réédite le livre de Don DeLillo, Great Jones Street.
Bucky Wunderlick est une rock-star au sommet de sa gloire. Subitement, il décide d’abandonner son groupe en pleine tournée et de disparaître. Homme public, il aspire à une vie privée et se réfugie dans un petit appartement miteux sur la Great Jones Street du titre, dans l’East Village new-yorkais.
« Tu es sorti de ta légende pour te mettre en quête d’une liberté personnelle ».
Mais personne n’entend le laisser tranquille.
Le « pouvoir » de Bucky augmente. Plus il passe de temps dans l’isolement, moins il fait parler de lui, et plus il existe dans les médias et dans l’esprit du public. Sa présence devient encore plus intense que lorsqu’il arborait son costume de rock-star et écumait les scènes.
Les rumeurs vont bon train. Alors qu’il reste enfermé dans sa chambre à New York, il est aperçu dans différents endroits du monde. Certains l’auraient également vu donner des concerts.
Bucky en vient à changer de statut. Plus qu’une rock-star, Bucky apparaît comme un messie en herbe, un porte-parole, quelqu’un qui pourra donner aux gens du sens à leur vie. On attend de lui qu’il parle, qu’il délivre son message.