Michael Edwards s’est intéressé au christianisme à l’âge de 19 ans. C’est alors qu’il a abordé la lecture de la Bible. Il est devenu chrétien par la suite, durant ses études universitaires à Cambridge. Il raconte avoir vécu sa conversion comme une seconde naissance.
Cet homme de lettres, ce poète, semble alors avoir entamé, en parcourant la Bible, en même temps qu’il traçait son chemin vers la foi, une véritable odyssée poétique.
Dans les premières pages de l’ouvrage, il expose sa définition, intéressante, du langage poétique « en général ».
La poésie attire l’attention sur le langage et sur le mystère des mots, sur leur capacité à créer, presque d’eux-mêmes, des réseaux de sens, des émotions insoupçonnées, des rythmes et une musique pour l’oreille et pour la bouche qui se répandent dans tout le corps et tout l’être. […] Elle brûle les apparences, elle découvre l’invisible, elle ouvre, comme une petite fenêtre ou une grande baie, sur l’inconnu, sur autre chose…