Outre le souvenir d’enfance, par exemple, il est possible de faire vivre l’idée humaine dans les ressources d’un paysage, avec aussi un esprit d’intégration : « J’ai besoin d’espace, de ciel à travers les branches, de vent sur ma peau. J’ai besoin d’appartenir à l’écorce des bouleaux, aux plumes des tourterelles, au cours d’eau. Je veux m’enraciner, devenir ce tout dont je suis ».
C’est qu’Aurélien maîtrise l’ambiance, scénarise tout ce qu’il touche. Touchante aventure à faire jaillir, parfois, le souvenir dans le vieux rêve d’autrui apportant une certaine consolation :
– « Il n’y a plus rien, Simonne… L’ombre du vieux couple, dans la lumière d’or d’une fin de jour d’été, se fond dans le décor. Simonne serre un peu plus la main d’Emile entre ses doigts.
– Si, mon amour, regarde. Il y a encore des papillons ».