La sensualité adolescente retrouvée. Deux garçons pour une fille. L’été comme un frisson.
Dans la langue, on renoue avec l’intime, cette « lumière est à moi », nous suggère le titre, celle du corps, du cœur, et de ce touché d’une cible si difficile à nommer quand elle vibre au loin à l’intérieur.
Du surplomb de l’enfance – au sens large, petite et adolescence –, Gilles Paris découvre des consciences fines.
La grâce de l’écriture fait le reste.
La longue nouvelle, Eytan, qui déroule ses errances et beautés relationnelles sur les îles Lipari, surtout, comme « Les enfants de chœur ».
Beaucoup de poésie, d’âpreté. Nombre de regards d’adolescents, de jeunes filles, légèrement en décalage, avec une perception aiguë des adultes qui virevoltent autour d’eux.