Le narrateur, ayant poursuivi sa vie après être passé par Auschwitz, le camp de concentration, et y avoir survécu, n’envisageait en rien d’y retourner. Une rencontre et l’évocation d’un journal d’Alex Ehren, tué quelques jours avant la libération du camp, vont réactiver ses souvenirs 23 ans plus tard :
« L’Holocauste n’a pas été un seul événement qui a tué six millions de personnes : il y a eu six millions d’holocaustes différents, chacun a souffert individuellement, les peurs et les cicatrices sont toutes uniques /…/ Alex Ehren était arrivé au camp de familles de Birkenau en décembre 1943 ».
Dita Kraus introduit ce livre relatant le vécu de feu son mari Otto Kraus qui fut enseignant pour enfants dans le camp et n’eut pas l’occasion de voir son livre paraître.
Les faits et les rumeurs sont hélas bien réels : « Beran, qui aimait les mathématiques et s’exprimait toujours de façon rationnelle, s’est retourné sur sa paillasse.