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Les Chroniques

La femme est une sorcière comme les autres (deuxième partie) (par Didier Smal)

Ecrit par Didier Smal , le Mercredi, 03 Mars 2021. , dans Les Chroniques, Les Livres, La Une CED

 

Terry Pratchett, éditions Pocket (trad. anglais, Patrick Couton) :

Les Ch’tits hommes libres, novembre 2011, 320 pages, 7,60 €

Un chapeau de ciel, novembre 2012, 352 pages, 7,95 €

L’Hiverrier, février 2015, 416 pages, 7,95 €

Je m’habillerai de nuit, juillet 2020, 456 pages, 8,40 €

La Couronne du berger, février 2021, 368 pages, 7,95 €

 

(Après avoir évoqué un très bel ouvrage de Paré et un classique absolu de Michelet, le chroniqueur continue l’aveu de son ensorcellement absolu… Il rebondit sur la figure de la sorcière évoquée par Michelet, bondissant d’un coup de balai de l’historien à l’auteur de fantasy…)

Le Romancier de la mer, Joseph Conrad (par Catherine Dutigny)

Ecrit par Catherine Dutigny/Elsa , le Mardi, 02 Mars 2021. , dans Les Chroniques, Les Livres, La Une CED

Le Romancier de la mer, Joseph Conrad, Les Presses de la Cité, Coll. Omnibus, janvier 2021, trad. anglais, Georges Jean-Aubry, 864 pages, 28 €


L’écriture au long cours


Pour illustrer ce thème de l’écriture au long cours, Dominique Le Brun, lui-même marin et écrivain, préface ce recueil de romans et de nouvelles de Joseph Conrad en détaillant avec soin la jeunesse du futur écrivain, sa vie de marin comme officier de la marine marchande britannique de 1878 à 1894 à bord de grands-voiliers puis de quelques vapeurs, soit seize années à bourlinguer d’un océan à un autre sous toutes les longitudes et latitudes. Des années fertiles en expériences humaines, en coups durs de navigation sur tous les océans, par tous les temps et toutes les houles qui forgeront l’âme de l’homme mais aussi la puissance narrative de l’écrivain. Une vocation bien énigmatique pour ce jeune polonais qui de la mer, des marins et des bateaux, ne connaissait que les romans de James Fenimore Cooper et de Frederick Marryat, prolifique romancier maritime anglais, lus dans sa prime adolescence.

Dernières répliques avant la sieste, Jean-Pierre Bobillot (par Didier Ayres)

Ecrit par Didier Ayres , le Lundi, 01 Mars 2021. , dans Les Chroniques, Les Livres, La Une CED, Tinbad

Dernières répliques avant la sieste, Jean-Pierre Bobillot, éditions Tinbad, janvier 2021, 88 pages, 14 €

Invention/Intention

Aborder un auteur que je ne connais pas, par un simple de ses livres, lequel est peut-être la continuité d’une écriture susceptible de se développer sur un ensemble plus vaste, laisse un goût d’incomplétude. Cependant, il est possible de tirer certaines conclusions dans telles conditions, propos évidemment à demi-véridiques. Mais, là est le goût pour tout critique : jeter une sorte de fil capable de se saisir d’un poisson soluble. Et ici, au sein d’une composition graphique inventive et en suivant quelques intentions de l’auteur, j’ai distingué une démarcation nette avec toute tentative historique (hormis en relation à Dada).

L’ouvrage se développe selon deux axes : inventer, parce que la langue a subi et subit une inertie qui la leste, et que toutes les littératures du passé ne se conçoivent en définitive que pour être défaites par une autre littérature remplaçant son aînée, écrivain cadet qui s’expose à être lui aussi dépassé par un autre cadet ; ainsi, il faut défaire, pour reconstruire. Puis intentionner, viser par la pensée les structures, les scories accumulées par le temps et les scolastiques, qui gênent l’accès au vif du langage.

Du retour salutaire à l’Islam laïque d’Andalousie (par Mustapha Saha)

Ecrit par Mustapha Saha , le Jeudi, 25 Février 2021. , dans Les Chroniques, La Une CED

 

« Celui qui interdit l’étude des livres de philosophie à quelqu’un qui y est apte, parce qu’on juge que certains hommes de rien sont tombés dans l’erreur pour les avoir étudiés, nous disons qu’il ressemble à celui qui interdirait à une personne assoiffée de boire de l’eau fraîche et bonne et la ferait mourir de soif, sous prétexte qu’il y a des gens qui se sont noyés dans l’eau » (Ibn Rochd, Discours décisif, trad. française, Flammarion, 1996).

L’Islam des lumières a toujours existé. Cet Islam porté par des mathématiciens, des astronomes, des physiciens, des chimistes, des poètes, des philosophes, des penseurs rationalistes, des navigateurs au long cours, n’a jamais cessé de vivre au grand jour dans ses phases de rayonnement, dans les universités subjacentes, les retraites phosphorescentes, les transmissions efflorescentes pendant ses persécutions. L’Islam éthique et didactique se démarque, se singularise, se révolte quand sa sociosphère est plongée dans les ténèbres.

Captation de Fil de Mémoires, de Jeanne Orient, du mardi 18 janvier 2021 (par Pierrette Epsztein)

Ecrit par Pierrette Epsztein , le Mercredi, 24 Février 2021. , dans Les Chroniques, La Une CED

 

 

Chronique d’un moment insolite de mon existence :

Cet après-midi du Mardi 19 Janvier 2021 à 15 heures pile, Jeanne Orient, Alain Hoareau, son comparse et ami, les trois écrivains, et moi, désignée par Jeanne dans le rôle de modératrice – rôle qui me fut dévolu pour la première fois dans ma vie –, nous nous retrouvâmes donc tous à la librairie Gallimard située au 15 du Boulevard Raspail. La responsable de cette librairie, Anne Ghisoli, et toute son équipe, acceptèrent de nous accueillir dans des conditions sanitaires très strictes exigées par les circonstances. Elle nous reçut avec une amabilité et une délicatesse sans égale. Alain Hoareau m’attendait à la descente du taxi et m’aida à porter mes sacs et à m’installer, ce dont je lui suis très reconnaissante car j’étais bien chargée.