(Photo Yves Marty)
De Jean Maison, poète, trois recueils :
Terrasses stoïques, éd. Farrago, 2001, 43 pp., 70 ff
Araire, éd. Rougerie, 2009, 57 pp, 11 €
Le premier jour de la semaine, éd. Ad Solem, 67 pp., 19 €
Je suis chercheur de pierres. J’excave la roche pour lui rafler ses émeraudes, ses diamants. Et passe le sable du temps au tamis des mots. Je lis les poètes. Non : « des » poètes. Ils sont trop peut-être, car beaucoup sont des perroquets qui s’ignorent, croient inventer, et même « créer », comme ils disent en levant le menton. C’est regrettable, les effets sont nocifs. Entre autres ceux-ci, évidents, que la poésie est une monnaie dévaluée pour la plupart des lecteurs de ce temps, que les poètes eux-mêmes se lisent peu entre eux.