Le testament de Nicolas est un flux de conscience. C’est au présent, et, parce que même très intimes et silencieuses, nos pensées envisagent une oreille compréhensive et bienveillante, ça s’adresse à une petite sœur – à l’être proche et innocent.
« J’ai dix ans quand tu débarques dans le monde.
C’est drôle, depuis que je n’ai plus peur de mourir, les souvenirs me remontent sans arrêt. (…)
Une nuit, je te donne le biberon. C’est mignon. Tu me regardes avec des yeux angéliques. J’y lis que je suis ton héros ».
Nicolas, dix-sept ans, se raccroche à sa sœur Salomé, dix ans, tout le long du chemin inexorable et vertigineux qui le mène vers… vers quoi ?