« Dans un monde possédé par les passions les plus tristes, Molière et son interprète Suarès viennent nous redire dans la langue la plus déliée qui soit de préférer la salubrité du rire à l’hypocrisie des pleurs… » (Stéphane Barsacq).
« Seuls les esprits libres sont sûrs de vivre : seuls ils en sont dignes. N’étant pas liés à un temps, ils sont de tous les temps, comme la liberté qui est la vie même de l’esprit. Molière est le plus libre des hommes, à la Stendhal, à la Montaigne » (Grandeur de Molière, Remarques, VII, 1918).
On ne saurait rêver meilleur hommage, meilleures admirations, que l’on puisse adresser à Molière. On ne saurait rêver meilleur styliste qu’André Suarès, pour ces portraits et remarques. Un écrivain (essayiste, critique et poète), adepte d’une langue la plus déliée qui soit, d’une admirable vision de l’éternel théâtre de Molière, de ses personnages, devenus immortels, de ses manières d’être et de vivre.