« Pas le temps de dire ouf et le monde a vrillé. Je me suis dit : Holà on va se prendre un sacré orage de fin de saison. Je croyais pas si bien dire. Petit caillou gris dans la prairie, c’est mon nom d’Indien. Les vitres tremblaient, les volets claquaient. Le crépi ocre des résidences se parsemait de taches brunes. C’était les oiseaux fracassés contre les murs ».
Victor, c’est son nom, le narrateur de Fin de saison est face à une catastrophe, une fin du monde qui renverse sa vie. Les murs tremblent, tout se déchire, la chute est inévitable. Alors armé de tout ce qu’un survivaliste doit posséder, il se réfugie dans la cave de sa maison avec son masque et sa combinaison de protection, son sac de survie, ses pilules, quelques accessoires entassés dans un Catakit, sorte de kit de survie quand une catastrophe surgit, en compagnie de son chien et de son lapin. Vendredi est dans son île avec son chien et son lapin, et s’attend au pire. Amateur de Science-Fiction, lecteur de Victor Hugo – Sacrées histoires et sacrée vie – et de Bukowski – Il faisait 17 degrés et il ne restait pas grand-chose du monde –, il se prépare à un long voyage qui ne finirait jamais, tout droit vers la fin du monde, en se souvenant des aventures de Mike Horn et à ses challenges de déglingo.