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Ecriture

Cendres

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Vendredi, 21 Mars 2014. , dans Ecriture, Création poétique, La Une CED

 

 

 

 

 

J’aimerais bien que ton corps

Revienne des cendres

 

De ce jour où on t’a mis là

Où on t’a mis dans tes

Poème I - MCDEM

Ecrit par MCDEM (Murielle Compère-Demarcy) , le Mercredi, 19 Mars 2014. , dans Ecriture, Création poétique, La Une CED

 

 

 

 

-I-

 

Ni verres de correction

ni contacts

ni correcteurs

ni connexions

52. dimanche (LI)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 15 Mars 2014. , dans Ecriture, Ecrits suivis, La Une CED

 

matière/rien

avant de finir cette année 2012 où les dimanches ont été bien occupés, je voudrais disserter sur la question de la matière et voir comment cela s’étoffe en regard du rien, rien compris comme ce qui n’existe pas

car la langue est une matière, même si son référent est bizarrement fait de deux pièces – ce qu’elle désigne, la chose et le dit de la chose –, un peu comme en musique où la matière cette fois est elle-même et une matière sans matière, une vibration, le son

écrire est une façon de déplacer la signification

l’adresse vers une finalité abstraite est peut-être, en fin de compte, ce rien, réalité sans objet, évidée d’elle-même

52. dimanche (L)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 08 Mars 2014. , dans Ecriture, Ecrits suivis, La Une CED

 

deuxième dimanche de l’avent

le saut

comme on traverse un ruisseau

une danse si vous voulez, une aptitude un peu mécanique, mais belle, qui conduit le danseur

et puis l’eau

le torrent qui va entre les pierres dans la partie apparente et stable de la pierre

l’eau, et encore l’esprit, l’esprit de l’eau

une chose se précipite dans le petit pas de danse

une chose qui est cette pierre, familière comme un jardin

52. dimanche (XLIX)

Ecrit par Didier Ayres , le Samedi, 22 Février 2014. , dans Ecriture, Ecrits suivis, La Une CED

 

le ravissement

parce que l’instant d’écrire est une espèce d’apogée, de point haut qui surplombe la réalité, la chose dite

c’est dans cet esprit que je parle d’un ravissement, d’une dépossession de soi par une activité sans corps, dématérialisée, inerte en un sens

déprendre, se défaire, se décaler soudain dans la masse forte et vivante du réel, pour saisir, étreindre, ôter, couper aussi en quelque sorte, revivre

produire du langage

c’est une sorte d’opération d’alchimie, une sidération, comme est étrange dans le meilleur des cas de faire sortir une langue de cristal du milieu du tourbillonnement instable du réel

c’est donc une forme violente qui accompagne l’écrire