12 septembre 1986, triste jour en Finlande : Il est « désormais interdit, y compris dans les cirques, de présenter des spectacles mettant en scène des animaux sauvages. […] Mieux valait un éléphant mort qu’un éléphant exploité, tel était le mot d’ordre du jour ». Ainsi, Emilia, bébé éléphante de 7 mois, se retrouve privée de sa mère vendue en RDA. Lucia, sa soigneuse, décide de tout tenter pour la sauver.
Dans ce roman de Arto Paasilinna, on apprend beaucoup sur la gente éléphantesque. Par exemple :
– qu’ils font partie de la famille des proboscidiens ou périssodactyles ;
– que les plus grands représentants peuvent atteindre sept tonnes ;
– qu’ils « ont une large tête, avec une boîte crânienne composée d’os alvéolés au tissu spongieux pneumatisé » ;
– que « leurs sinus sont en partie tapissés de muqueuses et contribuent à la finesse de leur odorat » ;