Nombreux sont les essais consacrés au grand Arthur, certes pour des raisons parfois très diverses. Sa précocité littéraire, ses amours avec Paul Verlaine, son rejet de la poésie si jeune, ses voyages, ses commerces. Bref, il y a toujours matière.
Le vagabond des lettres françaises a toujours beaucoup circulé : l’Angleterre, la Belgique, l’Allemagne, sans oublier l’Afrique bien sûr ni l’Italie puisqu’il y fit plusieurs séjours. Celui du printemps 1875, en avril-mai, attira d’emblée tous les commentateurs et Ernest Delahaye en parle dès 1891. Rimbaud, arrivé à Milan, a résidé au 39, Piazza Duomo, chez une veuve dont on ne sait rien. Sauf qu’un poème la mentionne sous l’appellation de la « brune ».