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La Une CED

Dit de lieux-dits (I), par Clément G. Second

Ecrit par Clément G. Second , le Mardi, 08 Novembre 2016. , dans La Une CED, Ecriture, Création poétique

 

 

 

Les toponymes portés sur les cartes et confirmés au long des routes sauvent parfois de l’indéfini, un des genres du chaos.

 

Il arrive, ESTAMBLIÈRES     FRÉLIGNES la fantaisie se mêlant à leur lecture et certain Invisible amusé aidant peut-être, que l’on se prenne à balbutier,  ânonner des ordres  LUCILLY-SUR-MOIRE parallèles DENNEMONT dont le sens et le chant, et le champ, ouvrent un cheminement de wanderer à la joie de nommer CÉNANDRE entre  répertoires et fuyant ineffable.

Dictionnaire de la controverse, Cincinnatus, numéro 2, par Michel Host

Ecrit par Michel Host , le Mardi, 08 Novembre 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques, Bonnes feuilles, Chroniques régulières

Dictionnaire de la controverse, Cincinnatus I à P (Editions de Londres)

 

Parution du Vol. 3 du Dictionnaire de la Controverse : de « i » à « p », par Cincinnatus

 

Dictionnaire de la controverse

Abécédaire de la bêtise

7 extraits du Dictionnaire de Cincinnatus (vol. 3) :

 

I) Islam

nom commun ; exemple : l’Islam est la deuxième religion de France.

La France est déchirée entre deux fantasmes portés par deux groupes farouchement opposés.

Le premier groupe considère que la religion est une activité humaine anachronique.

Mère (9), par Didier Ayres

Ecrit par Didier Ayres , le Mardi, 08 Novembre 2016. , dans La Une CED, Ecriture, Ecrits suivis

 

Ce temps suspendu sur la note de piano du Clair de lune.

Toi, et ton Jugement dernier. Lis. Relis. Tu verras qu’il n’y a que de l’ombre, que des choses incertaines. Pas mieux qu’un mouvement brownien et tout le hasard de vivre. Vraiment ? Rien.

Je te croyais à Berne.

Etc.

C’est cette angoisse.

Le temps des morts.

Les années blanches.

La mort.

Métaphysique de la poésie - Le Fils de la Montagne froide, de Han Shan, par Didier Ayres

Ecrit par Didier Ayres , le Vendredi, 04 Novembre 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques, Chroniques régulières

 

à propos de Le Fils de la Montagne froide, de Han Shan, éd. Orphée-La Différence, septembre 2016, trad. Daniel Giraud, Calligraphie de Yu Wang, 128 pages, 8 €

 

Pourquoi lit-on de la poésie ? Sans doute pour y trouver les principes de nos existences prosaïques, et permettre de répondre aux questions essentielles, ainsi que de mesurer en quoi notre angoisse est productive. D’ailleurs cette croyance dans le pouvoir de la poésie répare le lecteur, et est une sorte de passion presque matérielle qui nous rend capables d’accepter le monde. Il en va exactement ainsi avec ce livre que publient les éditions Orphée-La Différence, poésie chinoise sans doute du VIIème siècle, ici présentée sous forme bilingue avec un travail calligraphique régulier, ordonné et rigoureux. On y trouve une expression de la beauté – justement une des raisons pratiques qui réparent notre condition d’homme. Et beau ici au sens strict de Kant, qui prône une beauté perçue universellement sans concept. Le beau permet d’augmenter notre puissance intérieure, et fait le fond métaphysique de cette poésie de la Montagne froide, laquelle revient aux plus simples questions, et pourtant énigmatiques et tant de fois évoquées, comme : où allons-nous, ou qui sommes-nous ?

Arts et traditions de Sumba, Véronique Paccou-Martellière, Thomas H. Hinterseer

Ecrit par Marc Michiels (Le Mot et la Chose) , le Jeudi, 03 Novembre 2016. , dans La Une CED, Les Chroniques

 

Interrogé en 1965 sur les découvertes des hommes qu’il faudrait léguer à nos successeurs, Lévi-Strauss dit ceci : « Je mettrai dans votre coffre des documents relatifs aux dernières sociétés primitives en voie de disparition, des exemplaires d’espèces végétal et animal proches d’être anéanties par l’homme, des échantillons d’air et d’eau non encore pollués par des déchets industriels, des notices et illustrations sur des sites bientôt saccagés par des installations civiles ou militaires. (…) Mieux vaut donc laisser quelques témoignages que, par notre malfaisance et celle de nos continuateurs, ils n’auront plus le droit de connaître : la pureté des éléments, la diversité des êtres, la grâce de la nature, et la décence des hommes ».

L’ouvrage de Véronique Paccou-Martellière et Thomas H. Hinterseer sur les « Arts et traditions de Sumba » (éditions Le Livre d’Art) évoque un regard, un monde spirituel et matériel, sur une culture qui fut très longtemps ignorée. Entre croyances, traditions et coutumes des Sumbanais, les auteurs, à travers des centaines d’objets sacrés et utilitaires, collectés durant ces vingt dernières années, nous présentent les témoins de cette complexité́ culturelle. Témoignages multiples d’une des 922 îles habitées de l’Indonésie et qui conserve encore de nos jours une partie de ces mystères.