Le lent récit d’un oubli, le récit d’une ou de deux années, mois par mois, le récit d’un journal sous forme poétique, à la fois carnet de voyage et récit d’un amour fervent et passionné, puis manqué, non partagé, délité, le récit d’une rupture amoureuse, d’un oubli.
Voyage intérieur et voyage extérieur se mêlent tout au long des vers et des phrases au rythme parfois mélodieux, parfois haché.
D’une île de la mer Egée, puis de New-York jusqu’à Salamanque, en passant par Paris et Ville d’Avray, la poétesse-narratrice emmène son lecteur dans un voyage de réflexion sur l’ailleurs, l’amour, l’oubli et la rupture. Le voyage à la fois comme stimulant de l’amour et comme remède lorsqu’il s’est enfui.
Il s’agit d’un lent découpage du temps, mois par mois, parfois à rebours : l’été, août dans les îles grecques, à Hydra où :