« – Vieux, pauvre et mauvais poète, ah ! monsieur, quel rôle ! – Je le conçois, mais je suis entraîné malgré moi… ».
Diderot, Jacques le Fataliste
Le Poète de Pondichéry, après sa deuxième déconvenue, puisqu’il est suffisamment riche maintenant et qu’il n’a l’intention ni de renoncer à écrire ni de vivre au milieu de barbouilleurs dont les succès et les prétentions l’humilient (il n’a en réalité presque rien lu de Diderot et ne lui a témoigné de l’admiration, lors de ses visites, à douze ans d’intervalle, que par tactique), décide de retourner dans ce comptoir indien où, somme toute, s’il s’est ennuyé en édifiant sa fortune, il ne s’est pas trop déplu. Il n’emporte aucune pacotille dans ce second voyage.