Quel prodige, ce paysage qui s’offre à la rêverie lorsque, tel un spectre
longeant les piles légères de hautes meules de foins,
j’entre solitaire dans les chaumes
où vient de s’éteindre la voix des paysans.
Et lorsque dans le chant et le contre-chant des derniers reflets du couchant
et des premières lueurs de la pleine lune, je m’assieds
près de la première meule, du côté éclairé par l’astre au front d’argent
où parmi tant de merveilles, tout aussi belles, je m’égare.