Il est vrai que le sujet principal de ce livre est « l’immigration ». Dès lors que l’on acquiesce cela, on découvre aussi comme autre sujet « l’insertion ». Et l’angoisse d’être ou de paraître différent !
Ce roman ressemble beaucoup plus à un journal intime. Il est rempli de détails, d’émotions, de redondance, sûrement une petite faiblesse d’un premier roman, mais dès lors que l’on s’accroche et que l’on est bienveillant, on sort heureux d’avoir découvert cette œuvre !
Le personnage principal découvre, à l’entrée d’un cinéma, quand il doit présenter sa carte d’identité pour bénéficier d’un tarif préférentiel, que son titre de séjour expire dans presque un mois. Et là, va commencer pour lui un long moment d’angoisse et de multiples questionnements…
Il y a aussi, et surtout, dans ce livre, de très belles phrases. Par exemple, il dit de Sophie, cette jeune étudiante dont il est amoureux et à qui il ne sait pas comment avouer sa flamme :