« Quand j’écris, je vais au mot le plus juste, percutant et limpide, sans circonvolutions ni clichés » (interview de Jean-Pierre Campagne du 7 septembre 2012 dans La République des Pyrénées).
Demande à la savane illustre parfaitement cette phrase de Jean-Pierre Campagne. Il aurait pu, sans forfanterie aucune, ajouter dans cette interview : « Quand j’écris un chapitre, je vais au plus condensé d’un moment plein de sens pour mon protagoniste ».
Car ce livre, ce sont : 60 chapitres, dont certains avoisinent les 600 caractères, pour 140 pages de texte. Pas moins de six personnages principaux, si l’on exclut le plus important : l’Afrique noire, ses villes, sa faune et sa savane.
Un découpage au rasoir d’un scénario assez complexe, sans zones d’ombre et sans laissés-pour-compte. L’enchaînement rapide des chapitres ne nuit pas à la qualité de la lecture et à la représentation mentale des situations. Le tout reste fluide…