« Il parvient à concilier les exigences en apparence contradictoires : celles d’une esthétique patiemment mûrie et celles de la liberté, de l’imprévu, de la miraculeuse naissance » (Michel Sportisse).
« Quand je sais que tout est en place, alors je me sens libre. Je ne recherche jamais les belles images, les beaux cadrages » (Mauro Bolognini).
« Il y a chez lui une démarche proustienne de reconstruction du passé dans un mélange de mémoire individuelle et de mémoire sociale, mais cette façon de revisiter le XIXe siècle et le XXe siècle n’est jamais une fin en soi, c’est une approche indirecte qui renvoie toujours à une méditation contemporaine » (Jean A. Gili).
Mauro Bolognini, une histoire italienne est un livre de cinéma, le livre d’un critique inspiré, comme le fut en son temps André Bazin (1) – le meilleur « écrivain » de cinéma : François Truffaut – ou Gérard Legrand (2). Le critique inspiré possède trois grandes qualités : la description précise des films, leur fine analyse, et la plus parfaite connaissance des cinéastes.