Les diamants engourdis que le sommeil détient
sont des sursis de braise appointée sous la cendre
en deçà des regards consumés de rencontres
que le souffle des nuits ne sait qu’inassouvir
Si parfois des oiseaux ayant vent de lisières
de feu nomadisant vers les replats du ciel
y tracent des bonheurs sans jamais de légende,
une enfance étrangère aux semblants s’en éloigne
sur des sentiers rouleurs de silex et de nombres,
le désir pour monture affamée de lointains,
le dos tourné aux pans de phrases sporadiques
figés dans la splendeur captieuse des matins