la nuit je mens, c’est mal, mais c’est plus fort que moi
je nargue la ténèbre et la triche aux abois
à force de jouer à la roulette russe
j’ai fini par souiller le cuir des autobus
la nuit je fends, c’est mal, mais c’est pour fuir le vide
je quitte la parade et je croise aux Hébrides
je joue les beaux gangsters sous les pneus des berlines
et j’ose l’impudence au bras de Joséphine