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Création poétique

Ah ! ma gauche

Ecrit par Sylvain Gau-Gervais , le Mardi, 12 Mai 2015. , dans Création poétique, Ecriture, La Une CED

 

 

 

 

 

À ma gauche (je suis dans le sens de la marche),

Tolérance est prônée, Ouverture et Respect

(respect de qui, de quoi, je suis bien circonspect…),

grands discours à l’appui, etc. Mais l’arche

entre mots et pratique, entre parler et faire :

où donc ? Métissage – mais pour les autres, allons !

(prêt à mettre le prix pour s’agréger au loin)

Les foies

Ecrit par Sylvain Gau-Gervais , le Mercredi, 11 Mars 2015. , dans Création poétique, Ecriture, La Une CED

 

 

 

 

Nous sommes faits de morts. De pères morts, de dabes

par contradiction, ces mais exquis comme mets,

ces incorporations de dépouilles, kebabs,

idées, étcé. Vivre : crever lentement et

tout le long d’abîmes abscons

que l’on s’échine à ne pas voir

comme ils sont. Nous ne sommes bons

qu’à nous illusionner. À boire

de tout le mirage de ne pas voir, louiah !

Jusqu’à son vol d’oiseau b

Ecrit par Matthieu Gosztola , le Mardi, 27 Janvier 2015. , dans Création poétique, Ecriture, La Une CED

 

 

 

C’est un opéra (Lulu de Berg)*

Et pourtant le silence

À la fin de l’acte I

 

Et pourtant s’affirme

Dans l’absolu perturbé

Du silence

La douce et inquiète et débordée

Nudité du geste

Exercice de littérodicée

Ecrit par Sylvain Gau-Gervais , le Jeudi, 22 Janvier 2015. , dans Création poétique, Ecriture, La Une CED

 

 

 

Littérodicée,

aporie surannée

qui a de l’avenir (dans le retournement :

Parousie des Vermillons Martyrs Flambloyants ?) :

toujours triompheront, multifides, les porcs…

las ! leur ordure est pour la plupart inodore !

– qui mènent en troupeau à la glandée leurs gens –

dont le Brelan cré de Terribles Blattes sort

du Cré Bide.

Legs de l’insuffisant

Ecrit par Clément G. Second , le Jeudi, 22 Janvier 2015. , dans Création poétique, Ecriture, La Une CED

 

 

 

 

 

Si mal se souvenir – c’est dire qu’on y pense

aux ancêtres enfouis nouveau-renés de soi

Il y a tant d’espace entre des bras ballants

tant de démolitions sans traces de parages

et de matins giflés d’un revers de lumière

tant de fois qu’à la longue un héritier les sent

remuer comme en lui qui les croyait de cendre