au lecteur. Dimanche 30 décembre 2012
puisque j’ai achevé cette longue série d’épitres du dimanche – commencée le dimanche 1er janvier 2012 –, laissez-moi le dernier plaisir d’écrire juste quelques lignes, saisies directement sur la page – et non pas avec un brouillon manuscrit –, pour vous dire que c’est la pratique d’écrire qui importe et qui est supérieure – à l’écrivain ici en l’occurrence
donc, art libéral pour un homme libre – selon l’ancienne terminologie
j’ai fait patiemment de chaque dimanche un lieu recueilli, dans un travail d’abnégation bien difficile au fur et à mesure que les semaines avançaient, mais qui me redonnait une espèce de sens intérieur, de guidage dans l’an qui s’écoulait
donc, le dimanche je voulais méditer, et faire partager mon impression affranchie, conduit simplement à me faire toucher par l’instant