Le téléphone dort de son sommeil de solitude et de silence
Chaque jour entier est une aube qui te rappelle
dans les eaux troubles de l’oubli la fable du soleil
Réseaux infinis de sable et de sel
résonnant dans le clair bruissement des algues
allongées sur la grève
L’absence caresse le vide de sombres errances
Avortées trop d’esquisses s’achèvent
dans le frêle esquif du rêve
Le remugle des nuits remue
sa bauge de fausses promesses