« J’aime l’acier poli du canon ou le bois spécial pour la crosse ainsi que l’élégance et la finesse des mécanismes qui propulsent la mort. Celui-ci était un Glock 17, fabrication autrichienne, de couleur chat noir ».
Ground Zéro, ou la passion des armes, de l’art précis du tir embusqué, où tout est toujours question de juste place, de position du tireur couché (1). Roman de l’aventure d’un tireur d’élite qui vend ses services de haute valeur ajoutée à quelques commanditaires qui eux seuls savent à quoi et à qui tous ces assassinats peuvent servir, Ground Zéro est un roman guerrier. Glacial, terrifiant, troublant, mêlant l’art subtil de l’intrigue à celui tout aussi saisissant de la manipulation et de l’assassinat politique.
« Je n’ai jamais de contact organisé avec les politiques, et il va de soi aussi que je suis inconnu des DRH des groupes qui font appel à moi, car ce genre d’initiative échappe à leur compétence officielle. Certaines activités de mes contacts dans les conglomérats financiers ou autres sont inconnues même de leurs escort girls, si vos voyez ce que je veux dire ».