Ce volume de poésie, copieux et léger, est sans doute, dans l’esprit de l’auteur, et celui de ses lecteurs fervents, une chronique « au jour le jour » de la vie quotidienne. L’art de piéger le réel pour nous le restituer avec vivacité, humour et cohérence, semble aller de soi pour le poète qui passe son temps à attendre que le monde entre en ses pages. Il lui suffit d’observer une porte, d’ouvrir un tiroir, de « poser des choses » sur une table, pour faire naître ce condensé du monde : le poème.
Distribué en deux parties, le livre expérimente là deux écritures : des poèmes très brefs, d’une part, jamais au-delà de sept, huit vers, et d’autres, beaucoup plus longs, offrant au texte plus d’amplitude sinon de réflexion.