Au maquis de la canne, en fleur, tu me devances,
Dispersant la rosée comme un vif goupillon,
Ta course m’échevelle et mes soupirs immenses
Sur tes nattes font battre les nœuds papillons.
Bondissante aux ardentes saillies des rayons,
Tu te moques de moi, te dévêts de tes soies
Dont tu jonches le sol comme de vils haillons,
Et, libre, tu t'ébats comme Eve et me dévoies.