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Albin Michel

Les éditions Albin Michel sont une maison d'édition française indépendante, fondée en 1900 par Albin Michel et dirigée par Francis Esménard.

Abondamment présentes à chaque rentrée littéraire, les éditions Albin Michel font confiance aussi bien à des auteurs débutants que confirmés. Depuis 1992, Albin Michel publie environ 450 nouveautés par an (pour 100 en 1967). Pas une année ne s'est écoulée sans qu'un auteur figure parmi les meilleures ventes annuelles de l'édition française.

 


Les étrangers, Sándor Márai

Ecrit par Martine L. Petauton , le Mercredi, 15 Mai 2013. , dans Albin Michel, Les Livres, Critiques, La Une Livres, Pays de l'Est, Roman

Les étrangers, traduit du Hongrois par Catherine Fay, octobre 2012, 445 pages, 22 € . Ecrivain(s): Sandor Marai Edition: Albin Michel

 

Livre complètement à part, que ce Sandor Marai, publié en 1930. Superbe écriture classique, qui vaudrait modèle pour tellement d’écrivains actuels se pensant aboutis ; modernité totale de la syntaxe, du phrasé, de l’organisation du récit, de son parti pris, aussi, et, pour tout dire, du sujet.

Filiation, certes, dans les pas de Stafan Zweig – cela a été dit, ça et là – mais, aussi, en fond d’écran, passe L’idiot, et cette Suite française d’Irène Némirovsky, qui offre à l’identique une facture parfaitement classique et une étonnante modernité.

L’histoire tient dans le petit sac que l’étranger porte sur le dos, dans son errance française : Hongrois – milieu aisé, intellectuel (le père vit au bord des vignes, en peaufinant un ouvrage d’Histoire, jamais fini, au titre impossible). Lettré et diplômé lui-même, nanti de bonnes études en Allemagne. Il prend le train pour Paris – c’est le début du livre –, et le dernier chapitre le trouve en gare, avec, à la main, un billet retour pour Budapest. Entre les deux, la France de l’entre-deux guerres ; les pérégrinations de ce Hongrois, jeune, dont on ne sait même pas le nom ; ses ressentis, ses rares rencontres.

Le mur de mémoire, Anthony Doerr

Ecrit par Yann Suty , le Mercredi, 13 Février 2013. , dans Albin Michel, Les Livres, Recensions, La Une Livres, USA, Nouvelles

Le mur de mémoire (Memory Wall), traduit (USA) par Valérie Malfoy, 7 février 2013, 290 p. 21,50 € . Ecrivain(s): Anthony Doerr Edition: Albin Michel

 

Un voyage dans l’espace qui se double d’un voyage dans le temps.

Avec son recueil de nouvelles, Le mur de mémoire, Anthony Doerr nous conduit de l’Afrique du Sud aux Etats-Unis, en passant par la Chine, la Lituanie ou l’Allemagne. En plus de nous convier aux quatre coins du monde, il traverse aussi les époques. Mais loin de se livrer à des exercices de reconstitution historique, c’est le souvenir d’événements qui guide ses récits.

Les six nouvelles de ce recueil ont en effet pour thème la mémoire et sa persistance. Elles posent la question de savoir comment des souvenirs continuent à vivre dans le présent et, dans une certaine mesure, comment ils influent sur la vie, voire la déterminent.

Tous les personnages d’Anthony Doerr sont hantés par la perte ou la résurgence de leur passé. Le passé crée un manque parfois vertigineux. Ce qui a été mais n’est plus devient une boussole pour continuer à avancer, mais aussi un fardeau – quand il devient presque fantasme –, qui empêche d’aller de l’avant et de se construire.

Savannah dream, Cécilia Dutter

Ecrit par Laurent Bettoni , le Mardi, 12 Février 2013. , dans Albin Michel, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Roman

Savannah Dream, 2013, 216 pages, 16 € . Ecrivain(s): Cécilia Dutter Edition: Albin Michel

 

Cécilia Dutter vient de recevoir le prix Oulmont de la Fondation de France pour son précédent roman, Lame de fond (paru chez Albin Michel) et elle nous propose déjà son dernier opus, Savannah Dream, chez le même éditeur. Quelle santé ! Quel rythme ! Et de rythme, justement, le récit n’en manque pas.

À travers cette histoire d’adultère qui se joue dans le Vieux Sud des États-Unis, là où la moiteur des corps rivalise avec celle du climat, l’auteur convoque ses thèmes chéris, jusqu’alors traités séparément dans sa bibliographie : l’amour, le désir, la philosophie, la spiritualité. Tout cela peut-il faire bon ménage ? Sous l’orchestration magistrale de Dutter, oui. Et sans provoquer ni le moindre ennui, ni le moindre mal de tête, ni le moindre alourdissement de paupières. Pour quelle raison ? Parce que l’écriture et la construction narrative nous tiennent en haleine du début à la fin. Fin que l’on aurait souhaité – la chose est assez rare pour être signalée – voir arriver plus tard. Savannah Dream se dévore donc avec la même gourmandise que l’un de ces biscuits chocolatés et longilignes qui nous font dire : « Vous pourriez pas les faire un peu plus longs ? »

Les fidélités successives, Nicolas d'Estienne d'Orves

Ecrit par Stéphane Bret , le Lundi, 12 Novembre 2012. , dans Albin Michel, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Roman

Les fidélités successives, 715 p. 23 €, Août 2012 . Ecrivain(s): Nicolas d'Estienne d'Orves Edition: Albin Michel

 

Comment expliciter les sinuosités d’un parcours de vie ? Comment les justifier, lorsque ces dernières deviennent difficilement compréhensibles ou injustifiables au final ?

C’est la méthode que semble avoir adoptée Nicolas d’Estienne d’Orves dans son roman Les fidélités successives. L’origine de l’intrigue du roman est familiale : deux frères, Victor et Guillaume Berkeley, vivent, dans l’entre deux-guerres, une enfance paisible dans les Iles anglo-normandes, plus précisément dans l’île de Malderney, sous la férule d’une mère protectrice, passablement autoritaire, Virginia Berkeley, veuve remariée avec un certain Philip qui vit sous le toit familial. Une particularité : Victor et Guillaume, tout en étant de nationalité britannique, parlent le français sans accent…

Un homme, Simon Bloch, est un ami de la famille, à laquelle il rend visite régulièrement par bateau. Ses visites sont l’occasion pour Guillaume, qui se languit et s’ennuie de ce mode de vie trop prévisible, trop calme, de cette île où il ne se passe jamais rien, d’entrevoir une autre vie par les récits que lui fait Simon Bloch, qui est producteur de films et de pièces de théâtre à Paris. Il décide Guillaume à le suivre à Paris.

Le jardin du mendiant, Michael Christie

Ecrit par Yann Suty , le Jeudi, 20 Septembre 2012. , dans Albin Michel, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Nouvelles, La rentrée littéraire, Canada anglophone

Le jardin du mendiant (The Beggar’s Garden), trad. de l’anglais (Canada) par Nathalie Bru, 6 septembre 2012, 312 p. 21,50 € . Ecrivain(s): Michael Christie Edition: Albin Michel

Numéro d’urgence

Une vieille dame ne cesse d’appeler les urgences dans l’espoir que le secouriste pour lequel elle a eu un coup de cœur vienne à nouveau à son chevet. Mais le nouvel envoyé n’étant pas celui qu’elle espérait, elle menace de se suicider… en retenant sa respiration.

 

Rebut

En regardant à la télé un reportage sur les SDF, Earl reconnaît son petit-fils Kyle. Il décide de le retrouver. Mais quand il le voit, il ne peut se décider à l’aborder et décide de le suivre…

 

Goodbye porkpie hat

Un accro au crack dialogue avec le fantôme de Robert Oppenheimer, l’inventeur de la bombe atomique.