Identification

Albin Michel

Les éditions Albin Michel sont une maison d'édition française indépendante, fondée en 1900 par Albin Michel et dirigée par Francis Esménard.

Abondamment présentes à chaque rentrée littéraire, les éditions Albin Michel font confiance aussi bien à des auteurs débutants que confirmés. Depuis 1992, Albin Michel publie environ 450 nouveautés par an (pour 100 en 1967). Pas une année ne s'est écoulée sans qu'un auteur figure parmi les meilleures ventes annuelles de l'édition française.

 


Le bon, la brute, etc., Estelle Nollet

Ecrit par Yann Suty , le Vendredi, 02 Septembre 2011. , dans Albin Michel, Les Livres, Recensions, La Une Livres, Roman, La rentrée littéraire

Le bon, la brute, etc. 350 pages, 20 € . Ecrivain(s): Estelle Nollet Edition: Albin Michel

Le bon, la brute, etc. Un titre de western pour un livre qui n’en est pas un.

Le western est l’une des passions de Bang. Il aime en regarder, car, devant l’écran les choses se passent différemment que dans la vie.

« Car il ne regardait pas juste un film, il regardait des gens, oui, il pouvait les regarder à loisir et planter ses yeux dans les leurs, rien ne se passait rien ne s’interrompait rien ne basculait, tout continuait, et ça c’était magique. Il n’avait pas d’emprise sur leur vie. Le héros ne se tournerait pas vers la caméra pour dire qu’il préférait les bottes roses, pour dire que sa selle lui faisait mal aux fesses et qu’il mettait du coton dans sa culotte, pour dire qu’il avait pissé dans les bottes du joueur de poker. »

Bang a un problème. Il suffit qu’il croise une personne dans les yeux pour qu’elle lui révèle ses secrets les plus honteux, des secrets qu’elle n’aurait jamais dits à personne. Mais ce don n’en est pas vraiment un pour Bang, c’était plutôt une malédiction. Ou un coup de pas de bol.

Ses parents les premiers l’avaient abandonné à cause de ça. Nombre de gens qu’ils croisent et qui lui avouent leurs secrets veulent ensuite lui refaire le portrait.

Ce monde cruel, Richard Lange (par Yann Suty)

Ecrit par Yann Suty , le Dimanche, 22 Mai 2011. , dans Albin Michel, Les Livres, Recensions, La Une Livres, USA, Roman

Ce monde cruel, 352 pages, 23 € . Ecrivain(s): Richard Lange Edition: Albin Michel

Ce monde cruel. Le titre est un peu bateau, rappelle bien d’autres livres, films ou téléfilms. Ça promet le roman à thèse, forcément, où l’on apprendra au final pourquoi le monde est cruel. Mais nous ne le savions pas déjà un peu, non ?

Jimmy Boone est un ex-détenu en liberté conditionnelle. Ancien marine et garde du corps, il a passé près de cinq ans à prison. Devenu barman au Tick Tock, il doit se tenir à carreaux, éviter les ennuis, sinon c’est retour à la case prison.

Un jour, il accompagne Robo, l’homme de la sécurité du Tick Tock, à un rendez-vous. Il doit faire semblant d’être policier. Et Jimmy qui s’était promis de rester sage sait qu’il a déjà mis les pieds dans un engrenage fatal, forcément fatal.

Ils rendent visite au grand-père d’un sans-papier guatémaltèque retrouvé mort dans un bus, le corps criblé de morsures de chiens infectées. Le grand-père veut juste savoir comment est mort son petit-fils. Juste connaître les circonstances du drame. Il ne s’agit même pas de retrouver un ou des coupables.

Et Boone se retrouve propulsé dans une enquête où il croisera des dealers peu habiles, des organisateurs de combats de chiens, une strip-teaseuses vengeresse ou une ex-policière à la beauté troublante.

Ces choses que nous n'avons pas vues venir, Steven Amsterdam (par Yann Suty)

Ecrit par Yann Suty , le Dimanche, 27 Mars 2011. , dans Albin Michel, Les Livres, Critiques, La Une Livres, USA

Ces choses que nous n’avons pas vues venir – 248 pages, 20 € . Ecrivain(s): Steven Amsterdam Edition: Albin Michel

 

Ces choses que nous n’avons pas vues venir. Le titre du premier roman du  new-yorkais établi à Melbourne, Steven Amsterdam, annonce la couleur. Nous ne verrons effectivement pas venir les « choses » dont il est question, mais nous pourrons simplement nous mesurer à leurs conséquences. Et comment les survivants tentent de s’adapter à une nouvelle donne, à un monde complètement bouleversé.

Dans un pays qui pourrait être les Etats-Unis, ces « choses » sont : un climat qui se détériore, des terres inondées, un chaos politique et une restriction des libertés individuelles, une épidémie provoquée par un mystérieux virus…

Le récit est mené par blocs temporels. Un chapitre se clôt et un autre s’ouvre plusieurs années plus tard, alors que le monde a une nouvelle fois été bouleversé par une de ces « choses ». La coupure est abrupte et elle l’est d’autant plus que Steven Amsterdam ne nous explique jamais ce qui s’est passé entre deux périodes. En distillant des petits détails ici et là, il nous permet de cerner à peu près la situation, mais il préfère suggérer plutôt que de se lancer dans une explication complète. C’est au lecteur de faire un effort d’imagination.