Un jour nous serons humains de David Léon a été présenté au dernier festival d’Avignon dans une mise en scène de Hélène Soulié et chorégraphie d’Emmanuel Eggermont
Dans le cadre d’une carte blanche, au Théâtre Ouvert, Stanislas Nordey a lu le texte de David Léon le 20 novembre 2014. Il sera repris également au printemps prochain, à Paris
« Les voix de David Léon »
Il faut d’abord attendre, attendre l’heure, dit l’organisateur. Il faut attendre, se préparer à l’écoute des voix. David Léon est juste devant nous, là, presqu’à la même hauteur que nous, là dans la petite salle de l’auditorium de la médiathèque de Vaise ; seule une barrière nous sépare. Debout sans pupitre, avec son livre. Il est comme immergé dans le monologue. Il baigne dans le halo bleuté, venu du ciel des projecteurs qui colorie le plancher. Il tient son livre, son texte dans la main gauche que la lumière irradie d’une blancheur presque surnaturelle. Le corps du lecteur se perd dans l’ombre : il y la voix, il y a la main droite qui, en quelque sorte, est le corps vivant des mouvements. Et le micro noir se dresse au centre de l’espace scénique.